Il y a ici une place vacante, une empreinte, la trace d’une masse corporelle, celle de l’auteur de cet objet plastique, Vincent Labaye.
Selon lui,cette proposition qui croise ici deux modes, la photo et l’installation, doit oeuvrer seule, être ressentie selon les propres grilles de lecture de chacun, ses propres mouvements de l’esprit.
Alors… Vincent Labaye est absent ; ce calvaire se dresse, devant l’infini et nous interroge sur la place vacante, celle que nous laisserons, mais aussi celle que d’autres, des êtres chers ont laissé, et quelle trace a-t-elle laissé aussi en nous ?
C’est un chemin de croix que Vincent Labaye propose ici, qui donne lieu, avec cette suite de clichés, à une temporalité, et au-delà de cela, à une narration si l’on veut bien y regarder de plus près.